L’estime de soi

Coucou les collègues !!!

Combien de fois nous sommes-nous demandés, nous soignants, ce qu’on faisait là ? Combien de fois n’avons-nous pas eu envie d’aller au travail, fatigués de la veille, de la semaine de nuit qu’on vient se ramasser, du matin qui s’enchaîne derrière un après-midi de travail harassant qui s’est terminé à 21h ?..

Combien de fois sommes-nous revenus sur nos jours de RTT, de CA, de FE, de RK… bref de toutes les lettres de l’alphabet qui s’unissent pour vous dire que vous pouvez oublier votre petit moment de plaisir ? Combien de fois sommes-nous rappelés avec une voix charmante qui vous explique que si vous ne revenez pas vous abandonnez vos collègues ?

Eh oui, le pouvoir de la culpabilité. Chaque jour nous faisons notre travail dans la culpabilité. On a même l’impression des fois, en entendant certaines personnes qui nous disent « je ne pourrais pas faire votre métier », ça veut dire quoi ? que l’on fait soit un travail « qui pue », parce que les pipis et les cacas… soit un travail « qui retourne » parce que nous on a la « chance » de ne pas tomber dans les pommes à chaque fois qu’on voit une aiguille ou une goutte de ce liquide vital… soit un travail de « sainte » parce que nous sommes tellement dévoués aux autres… que ce travail est magique et qu’on aurait des pouvoirs ahurissants mieux que tous les super héros…

Non c’est pas magique ^^
Un proverbe dit:

Si tu sauves un homme, tu es un héros.
Si tu sauves des centaines d’hommes, tu es un soignant.

 

Là on pourrait croire que c’est magique et même plutôt facile, hein ?! 🙂 Si vous êtes soignants, ne pleurez pas ! Parce qu’on nous aime comme des héros quand même ^^ Je ne sais pas d’où ça vient mais c’est comme ça. Et le plus drôle c’est que nous, on est aussi malade que le proche de la famille qui est dans le lit pour un problème somatique ou psychologique.Ne soyez pas étonné comme ça ! L’estime que l’on nous porte, nous sommes incapables de nous la donner à nous-mêmes, et encore moins de l’accueillir lorsqu’elle vient des autres. Nous vivons sous le dictât de notre manque d’estime de soi et la culpabilité.

Mais qu’est ce qu’elle dit elle ?! Elle est relou et elle dit des trucs chelous -_-‘
Oh, la rabat joie !!!
Je ne vois pas de quoi elle parle…
Pfff n’importe quoi…
L’estime de quoi ??? connais pas…

Ok, si je vous dis manque de confiance en soi ?
Aaaaaaaah là c’est plus claire, mais je ne vois pas où est le problème… LOL

Laissez moi vous éclairez !
L’estime de soi c’est ce que je pense de moi, comment je vis avec ça et ce que j’en fais dans mon comportement de tous les jours. Ce qui permet de faire rouler cette estime de soi c’est avant tout la reconnaissance sociale (un truc qu’on connaît pas vraiment dans notre milieux) et ma propre reconnaissance qui repose sur la fierté de ce que j’ai accompli.

Je vous propose en cliquant ICI d’évaluer votre rapport à vous-mêmes et de voir quelle est l’estime que vous vous portez. L’estime de soi c’est comme du piano, on apprend à en jouer, c’est long, c’est difficile, mais on voit vite les résultats si on pratique bien ses gammes tous les jours 🙂

A très vite pour expérimenter et découvrir ensemble là où peut vous mener votre estime de vous-mêmes ! Vers l’infini et au-delà, sans aucun doute 😉

Prenez soin de vous !
R.

6 réflexions sur “L’estime de soi

  1. j’ai perdu l’estime de moi lors d’un stage en 1 ère année d’école d’inf où ma reconnaissance AS de 15 ans d’ancienneté n’a pas été reconnu : il m’a fallu 2 ans, un entourage IFSI et + , pour pouvoir me reconstruire ! je n’aurais jamais cru tomber si bas 😦

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  2. Cela fait 32 ans que je suis aidé soignante et j y crois encore malgré quelques déconvenues .nous faisons un beau métier .beaucoup de sacrifices au niveau des horaires des nuits.des dimanches et férié .courage à vous

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